UNE LETTRE À ÉLÉONORE YAYI LADEKAN…

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Juste après sa prise de fonction la nouvelle ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique tend la main aux promoteurs d’universités fermées. Une main tendue à laquelle réagit promptement Alain Capo-Chichi en la félicitant…

Je viens de prendre connaissance du communiqué de Madame la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et je tiens non seulement à la remercier mais aussi la féliciter .

Son geste salutaire vise sans doute à permettre aux 103 Etablissements Privés de l’Enseignement Supérieur à qui l’agrément a été refusé, d’avoir la possibilité de compléter leur dossier, et par conséquence leur éviter la fermeture et sauvegarder ainsi plus de 3000 emplois.

Elle a compris que qualité peut rimer avec accompagnement , écoute et surtout amélioration continue.

Oui à cause d’une liste de noms mal présentée dans les dossiers de certaines ecoles, on décide de fermer des établissements vieux de plus de 20 ans.

Le ridicule, c’était que les évaluateurs regardaient dans une boule de cristal et appliquaient des critères qui étaient inventés de toute pièces et ne figurent dans aucun référentiel international en matière de gouvernance universitaire : une bonne évaluation doit se faire avec un référentiel détaillé ( avec des critères , références et éléments de preuves) qui permet de faire l’autoevaluation et l’evaluation externe. En cela , le CAMES a édité un référentiel et guide détaillé pour les pays, que nous aurions pu utiliser pour garantir la transparence et l’équité.

Hélas , la décision publique fermeture ( diffusée abondamment dans les réseaux what apps) nous a contraint à licencier nos collaborateurs.

C’était avec des larmes aux yeux que j’ai dû licencier mes agents pour cas de force majeure, d’autant que la décision de fermeture ne me laissait aucun autre choix.

Malgré les 3 mois de salaires que je leur ai proposés alors que la loi du travail ne m’y obligeait point ( pas de préavis , ni indemninites en cas de fermeture pour cas de force majeure ) je savais que retrouver du travail pour la plupart d’entre eux ne serait pas immédiat.

Je ne fus pas donc surpris que mon cadeau d’anniversaire ( je suis né un 9 septembre) fut une convocation de la direction du travail de certains de mes collaborateurs qui me demandaient de payer 2 ans voire 5 ans de salaires pour une fermeture indépendante de ma volonté.

Maman Yayi Eleonnore devrait donc être célébrée, car elle redonne l’espoir à des milliers de familles…

Espérons que les cadres qui l’entourent partageront sa belle vision…

Espérons que les fameuses écoles déjà agréées, qui espèraient sans grands efforts profiter des cadavres de leurs concurrents anéantis, sauront que c’est ensemble que nous allons révéler le Benin au monde.

Merci Madame la Ministre et plein de succès dans vos nouvelles fonctions.

Dr Alain CAPO CHICHI

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4 thoughts on “UNE LETTRE À ÉLÉONORE YAYI LADEKAN…

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