LA POLICE TUE AU BÉNIN… LE HEBDO RBM EN AFRIQUE ET DANS LE MONDE

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Cette semaine a été le théâtre de divers développements sociopolitiques. Bavures Policières au Bénin, Tensions diplomatiques en Afrique, Conflits dans le monde… #HebdoRBM du Bénin à la sous région et dans le Monde👇

LA POLICE TUE AU BÉNIN…

Les dernières semaines ont été marquées par une série de bavures policières au Bénin. Face à l’ampleur de ces excès depuis le démarrage de la répression des infractions routières en mars 2024 suscitant une révolte au sein de la population, le gouvernement a réagi. Le porte-parole du Gouvernement du Bénin a invité les citoyens au respect des lois avant d’inviter la police républicaine à plus de responsabilités tout en condamnant l’excès de zèle de certains agents. La direction générale de la Police républicaine, mise devant “ses responsabilités”, en a pris acte et a commencé dans le rang de ses agents fautifs. Lors d’une conférence de presse animée à Cotonou le 17 avril 2024, la Police républicaine a exprimé ses regrets et a annoncé des mesures répressives contre ses fonctionnaires, présumés auteurs des faits d’abus et de violences. Face à la pression croissante, des mesures disciplinaires ont été annoncées, notamment des arrestations et des poursuites judiciaires contre les agents impliqués. Dans le même registre, le parlement n’est pas resté indifférent. Le député Gérard Gbénonchi du parti Union Progressiste, le Renouveau a demandé à l’exécutif béninois, le bilan des dégâts humains causés par ces bavures policières, les mesures prises pour rendre accessible aux populations, tant le coût du casque que l’amende pour défaut de port de casque. Cette interpellation est la seconde en provenance du Parlement béninois. Avant le député Gérard Gbénonchi du parti Union Progressiste Le Renouveau, le député Alassane Sabi Karim et 11 de ses collègues de l’opposition avaient adressé une question d’actualité au gouvernement dans l’après-midi de ce lundi 15 avril 2024.

OPPOSITION AU BÉNIN, DE NOUVEAUX ACTEURS S’ANNONCENT…

Parallèlement, de nouveaux acteurs politiques rentrent dans la danse et entendent bouger les ligne pour 2026. Le panafricaniste Kemi Seba a dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux répondu aux jeunes béninois qui l’appellent à se présenter à l’élection présidentielle de 2026. L’idée ne déplaît pas au panafricaniste. Kémi Seba dans son langage habituel, n’a pas manqué de mettre en cause Patrice Talon et son régime. Il a tenu à dénoncer la situation politique, économique et le système électoral du Bénin. Pour sa part, le mouvement #libéral du politologue Boni Richard Ouorou se prépare à se constituer en parti politique. Après la fête des libéraux à parakou où les conducteurs de Taxi moto ont confirmé leur adhésion aux idéaux du mouvement, c’est Richard BONI OUOROU qui dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux a annoncé cette semaine son retour au Bénin. Le processus pour la mise sur pied du parti entre remobilisation et diffusion des idées via le manifeste va renforcer l’influence du mouvement et sa proximité avec le peuple. L’apparition de ces nouveaux acteurs et le voeu d’espérer de voir d’autres arriver favorisent la diversité de l’offre politique et l’espoir d’une alternance pour le peuple

● Initiative « Jeudis Noirs »
Dans un contexte de mécontentement , l’opposition béninoise a lancé le mouvement « Jeudis Noirs », appelant à des manifestations pacifiques hebdomadaires contre le régime en place. Cette initiative conduite par l’ex Député Mitokpe Dossou Guy MDG , vise à mobiliser pour exprimer son opposition de manière collective et organisée. Les participants portent des vêtements noirs pour symboliser leur résistance et leur détermination.

● Arrestation de Remy GNANBAKPO
Par ailleurs, Rémy Gnambakpo n’est plus libre de ses mouvements.Il a été arrêté ce samedi par les forces de l’ordre. Il aurait partagé des propos controversés via des audios sur WhatsApp, ce qui lui a valu d’être appréhendé par les autorités. Ses déclarations, notamment contre des personnalités politiques influentes, ont suscité des réactions divergentes.

EN AFRIQUE…
●Le #Togo adopte une nouvelle Constitution et devient un régime parlementaire. Le parlement a définitivement adopté a l’unanimité vendredi 19 avril la nouvelle Constitution contestée par l’opposition, à quelques jours des élections législatives. Plus d’élection du président de la République au suffrage direct mais une fonction de « Président du Conseil des ministres » qui concentre tous les pouvoirs.

●Au #senegal Bassirou Diomaye Faye a effectué son premier déplacement officiel. Et c’est la Mauritanie qui l’a accueilli. Ce déplacement est la preuve de l’importance des relations qui lient les deux pays . Cette visite symbolise la volonté du Sénégal de renforcer les liens de bon voisinage et de coopération avec ses partenaires régionaux. Sur les attentes des sénégalais envers le nouveau président, elles sont élevées. Les acteurs du secteur de l’éducation par exemple espèrent des réformes significatives pour améliorer les conditions de travail des enseignants et la qualité de l’enseignement. La Ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal pour sa part espère entre autre la relecture du code de la famille, un accord entre les religieux et l’Etat. Le PASTEF par ailleurs est réhabilité. Le décret n°2023-1407 du 31 juillet 2023 portant dissolution du parti politique dénommé « Patriotes du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF) est abrogé. Le document a été signé par Macky Sall président d’alors le 27 mars 2024.

●Au #BurkinaFaso, les tensions avec la France se sont intensifiées après l’expulsion de trois diplomates français pour des « activités subversives ». Cette décision a été vivement contestée par Paris. Ces trois diplomates « sont déclarés persona no grata sur le territoire du Burkina Faso, pour activités subversives » selon la note adressée à l’ambassade de France à Ouagadougou.

IRAN-ISRAËL, C’EST LA GUERRE
Une guerre qui sort de l’ombre. Dans la nuit de ce samedi 13 au dimanche 14 avril, l’Iran a mené une attaque d’ampleur sur Israël lançant près de 350 drones et missiles. Une offensive menée en riposte à une frappe contre le consulat iranien à Damas le 1er avril attribuée à Israël. Cette semaine a été marquée par des tensions au plus haut au Moyen-Orient depuis le début de la guerre à Gaza. Si l’ONU redoute une famine généralisée, les experts politiques redoutent une guerre totale…

Reporter Bénin Monde

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